Quand on partait en vacances en train, les bagages voyageaient dans le fourgon.
Pour l’avion, tout le monde trouve cela normal. On embarque léger. On ne s’encombre pas de tout un fatras de valises à trainer dans les couloirs et sur les rampes d’embarquement. Plus ou moins confiant, on se dit qu’il n'est pas nécessaire de garder un œil sur ses bagages pour qu’ils arrivent à destination.
Pour le train, c’était un peu la même chose. Arrivé sur le quai, un rapide passage à la dernière voiture, et l’on confiait ses bagages pour la durée du trajet. A destination, nouveau passage vers le fourgon pour récupérer ses valises et ses malles.
D’ailleurs, avec la fin de ces envois par train ont disparu les étiquettes qui agrémentaient les bagages de ceux qui avaient beaucoup voyagé. Ils servent encore d’accrochage visuel sur certaines publicités… restent associés à l’idée de villégiature… mais, comme la locomotive à vapeur – elle aussi surreprésentée – ils ont disparu de notre paysage.
samedi 3 mai 2008
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