Le long des nationales, certains cafés accueillaient les autocars. Au fond de la salle jouait parfois un orchestre mécanique.
Des excursions, je garde tout de même ce souvenir émerveillé.
Kitch au possible, tout en cuivres, en ors et en rouges. Jouant une musique imbuvable avec une froideur presque militaire. Et pourtant, l’orchestre mécanique nous fascinait. On l’aurait cru vivant. Et nous tentions de devenir, de suivre simplement, l’intervention de chacun des instruments. Assourdis par leur boucan, nous nous éloignions pas d’un pas tant que la bête ne s’était pas définitivement endormie.
samedi 31 mai 2008
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