Avoir une mopette ? Un rêve inaccessible pour la plupart d’entre nous !
Il parait que ça s’écrit « moped » normalement, mais pour nous c’était bien une mopette. Pour les plus dignes : une mobylette. Scooter, scoot, cyclo, moto ? Que disent les jeunes maintenant ? En tout cas, ils ne parlent plus ni de mobylette, ni de mopette il me semble.
Evidemment, ça faisait du bruit. D’autant plus qu’elles n’étaient pas nombreuses… Tout le monde savait donc quand le fils machin s’en allait… et aussi à quelle heure il revenait… Et dans une ville qui était toute consacrée au vélo – chacun en avait un – les mobylettes étaient comme des intruses.
Tout juste tolérées à l’école. Pas besoin de frimer quand on va en classe… On y va bien pour étudier. Surtout utilisées le week-end et en soirée.
Le plus marrant – on en aurait acheté une rien que pour ça – c’est quand il fallait faire le plein : de mélange deux temps. Pomper à la main l'huile et l'essence dans la colonne vitrée du mélangeur. Et seulement alors pouvoir remplir le réservoir.
Trop chères de toute façon. Mais surtout, trop dangereuses. Elles fonçaient évidemment à près de 60 kilomètres heures. Trop dangereux avaient décidé la plupart de nos parents ! Qui ne pouvaient pourtant pas ignorer que parfois, sur nos vélos, nous dévalions les routes en pente à des vitesses au moins aussi déraisonnables. Mais bon, ce devait surtout être un prétexte !
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