Comme certains esprits dérangés aujourd’hui détestent l’immigré, certains haïssaient alors en toute démesure le Schleuh !
Schleuh, boche, frisé, fritz, fridolin, doryphore : deux ou trois guerres et tout un vocabulaire hérité des générations précédentes les rendaient poètes à leur manière. Vingt ans plus tard, ils en voulaient encore aux Allemands de l’occupation nazie, mais aussi, par droit d’héritage de la grande guerre de 14 et ce celle de 1870 – oubliant qu’à l’époque ils n’avaient jamais été belges ! -. Après un quart d’heure de récit, il leur venait des héroïsmes qu’ils avaient – très prudemment - oublié d’exercer en temps utile. Mais qu’aurions nous fait à leur place à l’époque ?
Ils n’ont heureusement pas réussi à inoculer leurs allergies et leur fiel ne nous a pas rendus amers. L’Europe est enfin là !
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