Cha-cha, Milky way, Mars, Bounty. On connaissait tout ça. Je préférais les Zip !
Est-ce qu’ils ont changé la formule ? En tout cas, les Zip d’aujourd’hui ne sont plus ce qu’ils étaient. Ou alors, c’est juste dans ma tête que ça se passe. Plus durs. Plus caramélisés. Plus ceci. Plus cela. Franchement, l’expérience n’est plus la même.
Serait-ce la faute au réchauffement climatique ? Qu’il faisait alors plus froid qu’aujourd’hui ? Un bon conseil, si vous avez la nostalgie des Zip d’alors, mettez le votre au surgélateur. Il y a peu de chance de vos enfants l’y trouvent (ils font rarement la cuisine), et, si vos dents résistent à l’épreuve du matériau surgelé, vous y retrouverez un peu plaisir d’antan !
mercredi 11 juin 2008
mardi 10 juin 2008
Yeti
Tchang, Tintin, et le yeti. Le Tibet, c’était juste ça !
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, Tintin, c’était d’abord Tintin au Tibet. Lu et relu de dizaines de fois. Comme gravé dans ma mémoire visuelle.
La couverture d’abord. Si blanche. Si construite. S’il doit y avoir quelque part de la ligne claire, c’est bien dans cette couverture là.
Puis l’amitié. Dans tous les autres Tintin, le héros a bien des partenaires, des gens qu’il sauve, des gens qu’il aide ou qu’il aide. Des alliés en somme. Mais c’est seulement dans Tintin au Tibet qu’il est véritablement question d’amitié, voire d’amour.
Enfin, le Yeti. Evitez donc de voyager avec moi dans l’Himalaya. Le jour où on le rencontrerait, j’aurais bien du mal à en avoir peur, tant il a fait partie de mes rêveries d’enfant !
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, Tintin, c’était d’abord Tintin au Tibet. Lu et relu de dizaines de fois. Comme gravé dans ma mémoire visuelle.
La couverture d’abord. Si blanche. Si construite. S’il doit y avoir quelque part de la ligne claire, c’est bien dans cette couverture là.
Puis l’amitié. Dans tous les autres Tintin, le héros a bien des partenaires, des gens qu’il sauve, des gens qu’il aide ou qu’il aide. Des alliés en somme. Mais c’est seulement dans Tintin au Tibet qu’il est véritablement question d’amitié, voire d’amour.
Enfin, le Yeti. Evitez donc de voyager avec moi dans l’Himalaya. Le jour où on le rencontrerait, j’aurais bien du mal à en avoir peur, tant il a fait partie de mes rêveries d’enfant !
Libellés :
Y
lundi 9 juin 2008
dimanche 8 juin 2008
Théâtre wallon
Il n’y a même plus de théâtre à la télévision. Ne parlons pas alors du théâtre wallon.
A la télévision, jadis, le théâtre faisait recette.
Et, le samedi après-midi, si je me souviens bien, il y avait même du théâtre wallon. Théâtre dialectal que ça s'appelait. Qu’on ne regardait pas toujours. Seul le wallon liégeois nous intéressait. C’était le seul que nous comprenions.
Drôle ? Pas vraiment. Intéressant ? Pas non plus. Alors ? Pourquoi le regardait-on ?
Savoureux peut-être. Odorant. Goûteux. Ce devait être ça.
Alors que nous parlions français à la maison et à l’école. Que nous pensions ne pas avoir d’accent. Que la chasse aux belgicismes était déjà ouverte. Le wallon du carnaval de Malmédy, celui du théâtre wallon à la télévision, étaient comme des vacances. Mais de ces vacances de jadis, quand, au lieu de s’en aller au loin, vers l’exotisme, il s’agissait, chez une grand-mère ou une tante de la campagne, de revenir à soi, tout simplement.
A la télévision, jadis, le théâtre faisait recette.
Et, le samedi après-midi, si je me souviens bien, il y avait même du théâtre wallon. Théâtre dialectal que ça s'appelait. Qu’on ne regardait pas toujours. Seul le wallon liégeois nous intéressait. C’était le seul que nous comprenions.
Drôle ? Pas vraiment. Intéressant ? Pas non plus. Alors ? Pourquoi le regardait-on ?
Savoureux peut-être. Odorant. Goûteux. Ce devait être ça.
Alors que nous parlions français à la maison et à l’école. Que nous pensions ne pas avoir d’accent. Que la chasse aux belgicismes était déjà ouverte. Le wallon du carnaval de Malmédy, celui du théâtre wallon à la télévision, étaient comme des vacances. Mais de ces vacances de jadis, quand, au lieu de s’en aller au loin, vers l’exotisme, il s’agissait, chez une grand-mère ou une tante de la campagne, de revenir à soi, tout simplement.
samedi 7 juin 2008
Variole
En 1962, la crainte d’une épidémie de variole amena les autorités à interdire le carnaval de Malmédy !
Vers le 29 avril de cette année là – j’avais trois ans et demi – je me souviens de l’hôpital, où l’un de mes frères venait de naître. Du centre de la ville, qui n’avait rien de bien particulier. Mais surtout du journal gratuit qui, au lieu du programme des festivités, affichait le dessin d’une haguette en pleurs. Le masque traditionnel du carnaval de Malmédy était effondré par l’interdiction. La vie des Malmédiens s’arrêtait. Vide de sens !
Ils auraient, sans aucun doute, préféré le carnaval, au risque de la variole ! Quand il s’agissait du cwarmè, les Malmédiens avaient de l’héroïsme.
Vers le 29 avril de cette année là – j’avais trois ans et demi – je me souviens de l’hôpital, où l’un de mes frères venait de naître. Du centre de la ville, qui n’avait rien de bien particulier. Mais surtout du journal gratuit qui, au lieu du programme des festivités, affichait le dessin d’une haguette en pleurs. Le masque traditionnel du carnaval de Malmédy était effondré par l’interdiction. La vie des Malmédiens s’arrêtait. Vide de sens !
Ils auraient, sans aucun doute, préféré le carnaval, au risque de la variole ! Quand il s’agissait du cwarmè, les Malmédiens avaient de l’héroïsme.
Libellés :
V
vendredi 6 juin 2008
Usine
Le matin, deux fois le midi, et le soir aussi, il y avait grand monde sur le chemin des usines.
Deux papeteries, celle du Pont de Warche, en bas de la ville, et Steinbach, en haut. Une tannerie. C’était tous les jours, à heures fixes, un grand déménagement de population qui allait au travail. Des dizaines et des centaines de vélos. Des piétons aussi. Qui se rendaient à l’usine ou qui en revenaient.
Sans grand bruit. Comme si elles étaient de gigantesques électro-aimants. Attirant ou repoussant telle ou telle particule. Inlassablement. Eternellement croyait-on alors !
Deux papeteries, celle du Pont de Warche, en bas de la ville, et Steinbach, en haut. Une tannerie. C’était tous les jours, à heures fixes, un grand déménagement de population qui allait au travail. Des dizaines et des centaines de vélos. Des piétons aussi. Qui se rendaient à l’usine ou qui en revenaient.
Sans grand bruit. Comme si elles étaient de gigantesques électro-aimants. Attirant ou repoussant telle ou telle particule. Inlassablement. Eternellement croyait-on alors !
Libellés :
U
jeudi 5 juin 2008
Tchiniss
Des tchiniss, c’est des riquettes quoi !
Les Bruxellois (entendez tous ceux qui habitent Bruxelles, le Brabant Wallon, ou y ont jamais habité) disent du brol. Nous on disait tchiniss, riquettes.
Rien de bien glorieux sans doute : range tes tchiniss, je vais jeter toutes ces riquettes,… l’expression était toujours méprisante. Pourtant, que de trésors cachés : un gros coquillage qu’on a frotté sur le pavé pour y faire un trou et s’en servir comme nœud de foulard en colonie, un compas dont on a perdu la pointe, une bouteille d’encre de chine à moitié – ou tout à fait - séchée, une dent de lait, trois pyrites grosses comme des petits pois, une médaille de Saint Roch (« préservez nous du choléra »), un canif plus ou moins suisse, un porte clef - dont le Schtroumpf a disparu depuis longtemps - portant une clef de cadenas – perdu lui aussi -, un carnet presque plein des brigades M, un œil d’ours en peluche, deux pinces à linge en bois, un lance-pierre, deux pièces à trou, un timbre indonésien, une grosse bille – qui fut très jolie – cassée, trois images de chocolat Jacques, un emballage (perdant) de bazooka,… et un raton laveur !
Les Bruxellois (entendez tous ceux qui habitent Bruxelles, le Brabant Wallon, ou y ont jamais habité) disent du brol. Nous on disait tchiniss, riquettes.
Rien de bien glorieux sans doute : range tes tchiniss, je vais jeter toutes ces riquettes,… l’expression était toujours méprisante. Pourtant, que de trésors cachés : un gros coquillage qu’on a frotté sur le pavé pour y faire un trou et s’en servir comme nœud de foulard en colonie, un compas dont on a perdu la pointe, une bouteille d’encre de chine à moitié – ou tout à fait - séchée, une dent de lait, trois pyrites grosses comme des petits pois, une médaille de Saint Roch (« préservez nous du choléra »), un canif plus ou moins suisse, un porte clef - dont le Schtroumpf a disparu depuis longtemps - portant une clef de cadenas – perdu lui aussi -, un carnet presque plein des brigades M, un œil d’ours en peluche, deux pinces à linge en bois, un lance-pierre, deux pièces à trou, un timbre indonésien, une grosse bille – qui fut très jolie – cassée, trois images de chocolat Jacques, un emballage (perdant) de bazooka,… et un raton laveur !
Libellés :
T
Inscription à :
Articles (Atom)