Quand je vois ces nains de jardin en résine, brillant de tout leur plastique, il me vient des envies d’intégrisme, de guerre sainte. Il n’y a de vrai nain de jardin qu’en plâtre !
Le nain – nous ne disions pas de jardin – était en plâtre. Toujours. Peint avec soin, originellement. Repeint avec tout autant de précision – si possible – par la suite, lorsque les intempéries ou le grand soleil l’auraient rendu lépreux et méconnaissable.
Et sa voisine, la biche, inévitable, était de béton. Qu’un jour éclatât une de ses pattes, lui arrachant des lambeaux géométriques de chair, ou tout un morceau de son flanc. Se révélait alors un squelette de fers ronds à béton. Qui révélaient alors, définitivement, l’imposture.
Seuls étaient réels, et éternels, les nains !
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