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samedi 2 août 2008

Zeros

« Liberté, liberté, tes zéros sont arrivés » - Les poppys.

Les enfants n’entendent peut-être pas bien les paroles des chansons, mais ils semblent avoir de l’humour.
C’est mon petit frère à qui l’on demandait ce qui lui ferait plaisir – il devait avoir commis un acte exceptionnel, à moins qu’il n’ait été particulièrement malade ou que ce ne soit son anniversaire – qui a demandé le 45 tours des zéros.
Avis donc aux héros et candidats au martyre : avant de vous lancer dans la carrière, prenez un instant et voyez la manière dont les gosses vous tiennent en considération ! Peut-être changerez-vous subitement d'avis.

lundi 7 juillet 2008

Zoo d'Anvers

L’excursion au zoo d’Anvers était incontournable. Mais qu’en retiendrait-on ?

Oublions la boutique, voulez-vous. Elle n’a rien de plus, ou de moins, que n’importe quelle boutique de lieu touristique. On s’y arrête. On y achète. Juste parce qu’on est là. Parce qu’on est en excursion et qu’acheter à la boutique de l’endroit visité fait partie du rituel.
Restent alors, des couleurs, et des odeurs.
Par exemple, celle des singes – obsédante -. Je pourrais d'ailleurs m'arrêter là. Terminer ainsi ma visite du Zoo d'Anvers. Le résumer à la seule odeur des primates.
Mais continuons. Celles de la maison des éléphants, des girafes. Un zoo se visite au moins autant avec le nez qu’avec les yeux. Crottin et urine font partie de l’image que nous nous faisons de ses habitants. Même les cages des oiseaux ou l’enclos des flamants (roses) laissent une trace olfactive dans nos mémoires.
Odeur encore au delphinarium. C’est le même bleu qu’à la piscine. La même humidité. Les même plaisir et presque les mêmes cris. Ce sont des plongeons plus spectaculaires. Mais, c’est aussi une odeur. Une odeur d’eau bleue avec du soleil dessus. Chaude. Pas comme celle des ours blancs. Au delphinarium aussi, on entre avec son nez.
Des couleurs enfin… toutes résumées dans le pavillon des girafes. Ces décorations arabisantes. Exotiques. Avec des échos art nouveau.
Somme toute… au zoo d’Anvers, les animaux ne sont pas l’essentiel !

mercredi 11 juin 2008

Zip

Cha-cha, Milky way, Mars, Bounty. On connaissait tout ça. Je préférais les Zip !

Est-ce qu’ils ont changé la formule ? En tout cas, les Zip d’aujourd’hui ne sont plus ce qu’ils étaient. Ou alors, c’est juste dans ma tête que ça se passe. Plus durs. Plus caramélisés. Plus ceci. Plus cela. Franchement, l’expérience n’est plus la même.
Serait-ce la faute au réchauffement climatique ? Qu’il faisait alors plus froid qu’aujourd’hui ? Un bon conseil, si vous avez la nostalgie des Zip d’alors, mettez le votre au surgélateur. Il y a peu de chance de vos enfants l’y trouvent (ils font rarement la cuisine), et, si vos dents résistent à l’épreuve du matériau surgelé, vous y retrouverez un peu plaisir d’antan !

vendredi 21 mars 2008

Zaire

Quand le Congo s’est renommé Zaïre, pour les coloniaux, c’est comme si, à nouveau, la colonie leur avait été enlevée.

Zaïre. On l’aura bientôt oublié tant on parle du Congo. De la RDC pour les habitués, ou ceux qui veulent vraiment éviter la confusion avec le Congo Brazzaville. De 71 à 97, notre (ex)colonie s’est donc appelée Zaïre… on a Zaïrianisé… Un épisode tragi-comique comme l'Afrique nous en a trop donné pendant les dernières décennies.
Mais d'autres ont aussi changé leur nom. Combien de temps durera donc le Burkina Faso ? avant de laisser peut-être à nouveau la place à la Haute Volta. Et le Bénin ? avant de se redire Dahomey. Ou le Zimbabwé ? sans doute jamais renommé Rhodésie.
Finalement qu’importent les noms des pays ? Seuls comptent les gens qui y vivent. Et de pouvoir rejeter enfin, avec le vieux nom, des décennies de dictature. Mais là, je rêve !

lundi 7 janvier 2008

Zwin

Ce n’était pas seulement à la mer – donc très loin – mais, comme La Panne, le coin de la mer. Juste après, c’était la frontière. Pour nous, frontaliers de l’autre bout, cela signifiait quelque chose. Nous y retrouvions un peu de l’ambiance de nos régions limitrophes de l'Allemagne, du Luxembourg et des Pays-Bas.
Il fallait prendre le train d’abord, puis un bout de tram sans doute. Et encore une bonne trotte à pied jusqu’à l’entrée du parc. A moins de passer par la plage, les dunes, et de franchir les barbelés.
Le Zwin était comme un bout d’histoire. Pas très glorieusement, delta pitoyable et morceau de dépouille de Brugge la morte. Plus positivement, le dernier bout d’anarchie et de mauvaises herbes sur une côté trop réglementée et intégralement vouée au béton.
L’antithèse du mur de l’Atlantique ?

vendredi 9 novembre 2007

Zapper

Qui aurait imaginé zapper du temps où il n'y avait que deux chaines et pas de télécommande.

La TV, c'était dans notre vallée la RTB (pas encore F), grâce à un relais installé sur les hauteurs. Certains avaient aussi la télédistribution, c'est à dire la RTB et RTL (et peut-être bien l'une ou l'autre chaine allemande). Mais là non plus il n'était pas question de zapper. On était d'ailleurs RTB ou RTL. Deux tribus bien différentes, même si la TV n'avait pas encore pris la place qu'elle prendrait plus tard.
En plus, pour changer de chaine, il fallait se lever, aller jusqu'au poste de télévision, et prendre le risque de changer de canal. La zapette ne viendrait évidemment que bien plus tard pour nous permettre de nous muscler le pouce.
Et tout était donc binaire: l'image en noir et blanc... et on regardait sa chaine ou bien on ne regardait pas... Que le monde était simple à cette époque!