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vendredi 10 octobre 2008

Yeye

Yéyé, twist,… je n’ai pas grande culture musicale. Mais de ceux là, j’ai bien entendu quelques morceaux !

Etudiant, j’ai détesté le boum-boum du disco naissant et rien compris au mouvement punk. S’il fallait choisir des choses qui font du bruit, donnez moi plutôt quelques chœur d’opéra !
Quant à la variété des années 60, sans l’aimer, elle me fait voyager dans le temps. Ces voix haut perchées qui articulaient parfaitement des textes par ailleurs stupides. Ces musiques qui – diffusées dans le café de la piscine – ne nous empêchaient pas de discuter encore avec le voisin. Des morceaux entrecoupés de silences – pas comme dans notre monde actuel baigné de musique permanente – ou même, un état habituel de silence marqué parfois par des intermèdes musicaux.

dimanche 6 juillet 2008

Yo-yo

Hula hop, osselets, yoyo, cerceau, toupie… bizarre comme certaines époques peuvent échapper à certains jeux éternels. Nous avons à peine joué aux billes !

Aurais-je vécu une époque si particulière, ou bien étais-je aveugle alors ? Mais aucun de ces jeux, que l’on dit éternels parce qu’ils reviennent régulièrement, n’a eu son heure de gloire lorsque j’étais gamin.
Le vélo. Comme moyen de déplacement d’abord. Comme jeu parfois.
Les voitures miniatures. Nous avons passé des journées, qui font sans doute des mois et des années si on les additionne, sur les bordures à leur faire faire la course.
Les armes. Elles n’étaient pas interdites alors… et armés jusqu’aux dents, lorsque nous ne faisions pas de courses – de voitures ou en vélo – c’est que nous faisions la guerre.
Le foot, évidemment. Au milieu de la rue. Prêts à nous replier lorsqu’apparaissait, rugissant, le camion de la laiterie.
Mais, j’ai beau chercher… mon petit frère a ramené des osselets de colonies de vacances. J’étais trop vieux pour apprendre. J’ai bien eu un yo-yo, mais je n’ai jamais fait école… pas plus que d’autres n’auront pu me montrer qu’il y avait moyen de faire bien mieux que de – stupidement – le faire monter et descendre sur son fil. Hula hop ? Trop rock des sixties. Le cerceau ? Ridicule. On se serait cru dans une histoire de Bécassine. La toupie ? Pour les bébés. Les billes ? Je ne me souviens pas avoir assisté à une seule compétition entre gosses. On en avait, et puis c’était tout.
Non, franchement… c’est à se demander ce qu’avait mon époque pour avoir échappé à tous ces classiques !

mardi 10 juin 2008

Yeti

Tchang, Tintin, et le yeti. Le Tibet, c’était juste ça !

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, Tintin, c’était d’abord Tintin au Tibet. Lu et relu de dizaines de fois. Comme gravé dans ma mémoire visuelle.
La couverture d’abord. Si blanche. Si construite. S’il doit y avoir quelque part de la ligne claire, c’est bien dans cette couverture là.
Puis l’amitié. Dans tous les autres Tintin, le héros a bien des partenaires, des gens qu’il sauve, des gens qu’il aide ou qu’il aide. Des alliés en somme. Mais c’est seulement dans Tintin au Tibet qu’il est véritablement question d’amitié, voire d’amour.
Enfin, le Yeti. Evitez donc de voyager avec moi dans l’Himalaya. Le jour où on le rencontrerait, j’aurais bien du mal à en avoir peur, tant il a fait partie de mes rêveries d’enfant !

jeudi 20 mars 2008

Yoghourt

Qu’est-ce qu’ils ont ces français à parler de yaourt l’air pincé. On dit bien yoghourt, non ?

Yoghourt, yaourt ? Nous on disait yogourth - en prononçant bien le D final s’il vous plait : yogourde ! -. En fait, les gens mangeaient plutôt de la maquée (prononcer maqueille !), bien de chez nous.
Et moi ? Rien de tout ça, alors ne me demandez pas de faire le choix pour vous.

jeudi 8 novembre 2007

Ylang-ylang

Il flottait parfois dans les livres de Bob Morane une odeur subtile d'ylang-ylang.

C'est que la dame en question - Miss Ylang-Ylang -, une dangereuse criminelle par ailleurs, avait été dans les parages. Pour sauver sans doute le bon Bob Morane - dont elle semble amoureuse - d'un danger qu'il ignorait.
C'est fantastique non, un personnage qui est d'abord une odeur? J'ai bien lu une floppée de ces romans à deux sous, mais si j'ai lu une quelconque description de la dame, je l'ai gommée au profit de l'idée de son seul parfum, de son absence lorsqu'on sent son parfum...
Un personnage qui n'est qu'une odeur... mais qui en plus n'est déjà plus là quand on le sent. L'idée est géniale.
Je laisse à ceux qui manquent d'imagination les tentatives de représentation qui en ont été faite. Et je ne veux même pas savoir ce que sent véritablement l'ylang-ylang.
Ylang-ylang, le parfum de la femme absente.