Il en va des marques comme des humains. Certaines laissent des traces, d’autres sont si vite oubliées.
Simca était pourtant connue. Répandue. Réputée même à une époque. La Simca 1000, la Simca Bagheera. Des images qui restent pour ceux qui les ont connues. La voiture familiale, celle du dimanche. Mais aussi celle un peu sportive du jeune qui rue dans les brancards. Pas trop jeune tout de même, parce qu’à cette époque, ils n’avaient pas d’argent pour s’acheter une voiture. Même pour nos parents, c’était un achat difficile.
Vouée à l’oubli par la dissolution dans d’autres marques. Matra Simca, Simca Chrysler… puis plus de Simca du tout.
mercredi 13 février 2008
mardi 12 février 2008
Saint Michel
Parmis les cigarettes belges, j’avais un regard particulier pour les Saint-Michel vertes.
Et s’il y avait des vertes, il devait bien y en avoir d’autres couleurs ? Des rouges je crois.
Pas Bruxellois pour un sou, j’aimais le blason. Saint-Michel terrrassant le dragon. Tout de noir. Et puis le vert. Vif. Puissant. Le seul de l’étalage de cigarettes. Couleur normalement réservée, mais dans des tonalités plus dignes et plus anglaises, à certains cigares.
Et pour les avoir manipulés, alors que gamin j’aidais à l’épicerie, je ne peux oublier ni la souplesse du paquet - ceux d’alors n’étaient pas encore les boites de cartons inaugurées par les marques américaines - ni l’arôme du tabac qui s’en échappait. Je l'associais à l'odeur d'un grenier en été, ou à celle de feuilles mortes une chaude soirée d'automne.
Et s’il y avait des vertes, il devait bien y en avoir d’autres couleurs ? Des rouges je crois.
Pas Bruxellois pour un sou, j’aimais le blason. Saint-Michel terrrassant le dragon. Tout de noir. Et puis le vert. Vif. Puissant. Le seul de l’étalage de cigarettes. Couleur normalement réservée, mais dans des tonalités plus dignes et plus anglaises, à certains cigares.
Et pour les avoir manipulés, alors que gamin j’aidais à l’épicerie, je ne peux oublier ni la souplesse du paquet - ceux d’alors n’étaient pas encore les boites de cartons inaugurées par les marques américaines - ni l’arôme du tabac qui s’en échappait. Je l'associais à l'odeur d'un grenier en été, ou à celle de feuilles mortes une chaude soirée d'automne.
lundi 11 février 2008
RTT
Quand je serai grand, je travaillerai à la RTT, comme mon père ! Et toi ? A la poste, comme ma mère !
La RTT, c’était la Régie des télégraphes et des téléphones, du temps où il y avait encore le télégraphe… et où c’était encore une régie. Devenue depuis Belgacom.
Le type même de boulot qui engageait pour la vie… Que l’on pouvait même croire héréditaire. A une époque où ce genre d’idées pouvait encore avoir cours. Papa travaille chez machin… le gamin travaillera chez machin aussi !
Pas vraiment comme aujourd’hui où seuls les chomeurs voient parfois leurs enfants leur succéder dans la fonction ! On pourrait évidemment leur souhaiter mieux !
La RTT, c’était la Régie des télégraphes et des téléphones, du temps où il y avait encore le télégraphe… et où c’était encore une régie. Devenue depuis Belgacom.
Le type même de boulot qui engageait pour la vie… Que l’on pouvait même croire héréditaire. A une époque où ce genre d’idées pouvait encore avoir cours. Papa travaille chez machin… le gamin travaillera chez machin aussi !
Pas vraiment comme aujourd’hui où seuls les chomeurs voient parfois leurs enfants leur succéder dans la fonction ! On pourrait évidemment leur souhaiter mieux !
Libellés :
R
dimanche 10 février 2008
Pez
Le Pez, on le désirait. Quand on l’avait, on était toujours déçu.
Rappelez-vous. Un distributeur rectangulaire de plastique, surmonté d’une tête à l’effigie d’un personnage (de Disney la plupart du temps). Basculez la tête vers l’arrière, il vous offre un petit bonbon (pardon : une chique, disions nous).
Mais, déception totale. L’opération est totalement stupide et de plus ne fait aucun bruit à part, au fil du temps, un vague grincement de ressort. L’appareil de plastique léger n’a aucun attrait.
Sans oublier le contenu. Un vague aglomérat de matière sucrée, si légèrement parfumée que tous les goûts se confondent sans qu'on ait même l'occasion d'en préférer aucun.
Pourquoi donc tant de gosses ont-ils cassé les pieds de leurs parents pour en avoir ? Et comment se fait-il que l’on en trouve encore ? J’y verrais bien une démonstration supplémentaire que les gosses sont vraiment stupides !
Rappelez-vous. Un distributeur rectangulaire de plastique, surmonté d’une tête à l’effigie d’un personnage (de Disney la plupart du temps). Basculez la tête vers l’arrière, il vous offre un petit bonbon (pardon : une chique, disions nous).
Mais, déception totale. L’opération est totalement stupide et de plus ne fait aucun bruit à part, au fil du temps, un vague grincement de ressort. L’appareil de plastique léger n’a aucun attrait.
Sans oublier le contenu. Un vague aglomérat de matière sucrée, si légèrement parfumée que tous les goûts se confondent sans qu'on ait même l'occasion d'en préférer aucun.
Pourquoi donc tant de gosses ont-ils cassé les pieds de leurs parents pour en avoir ? Et comment se fait-il que l’on en trouve encore ? J’y verrais bien une démonstration supplémentaire que les gosses sont vraiment stupides !
Libellés :
P
samedi 9 février 2008
Nivea
Le seul produit de beauté qu’il y avait dans la plupart des maisons ? La crème Nivea.
A une époque où les marques étaient bien moins nombreuses, Nivea était une valeur sûre. La grosse boite ronde, d’un bleu profond, l’inscription en blanc dessus.
La boite ouverte, le miracle de cette blancheur parfaite et la lourdeur de cette crème sous les doigts. Une subtile odeur de propre, de doux et de frais.
C’était le remède miracle. Une irritation. Nivea. Un début de coup de soleil. Nivea. La peau sèche. Nivea encore.
A une époque où les marques étaient bien moins nombreuses, Nivea était une valeur sûre. La grosse boite ronde, d’un bleu profond, l’inscription en blanc dessus.
La boite ouverte, le miracle de cette blancheur parfaite et la lourdeur de cette crème sous les doigts. Une subtile odeur de propre, de doux et de frais.
C’était le remède miracle. Une irritation. Nivea. Un début de coup de soleil. Nivea. La peau sèche. Nivea encore.
Libellés :
N
vendredi 8 février 2008
Mitsubishi
Il nous aura fallu un an certainement pour prononcer Toyota sans faute… et seulement six mois pour Mitsubishi.
C’est la même chose dans toutes les familles, l’aîné doit faire tout le boulot ; les suivants en récoltent les avantages.
C’est la même chose dans toutes les familles, l’aîné doit faire tout le boulot ; les suivants en récoltent les avantages.
Libellés :
M
jeudi 7 février 2008
Matra
En France, c’est un nom bien chargé de signification. Matra, c’est aussi de l’armement, des avions…
Nous, les gosses, n’avons pas vu passer ces missiles. Tout juste deux OVNI de la marque.
La Matra Simca Bagheera, un coupé vaguement sportif avec trois sièges à l’avant. Que j’ai toujours imaginé bien inconfortable. Et dont le seul avantage fut probablement de permettre à la passagère de se tenir plus près du conducteur - ou au chauffeur de rever que cela se produise un jour - que s’il n’y avait que deux sièges.
Et la Matra Espace, le tout premier monovolume, librement inspiré des vans américains.
La première a disparu dans les oubliettes de l’histoire de l’automobile, la seconde vit toujours – sous la marque Renault – et a créé le marché européen des monovolumes.
Nous, les gosses, n’avons pas vu passer ces missiles. Tout juste deux OVNI de la marque.
La Matra Simca Bagheera, un coupé vaguement sportif avec trois sièges à l’avant. Que j’ai toujours imaginé bien inconfortable. Et dont le seul avantage fut probablement de permettre à la passagère de se tenir plus près du conducteur - ou au chauffeur de rever que cela se produise un jour - que s’il n’y avait que deux sièges.
Et la Matra Espace, le tout premier monovolume, librement inspiré des vans américains.
La première a disparu dans les oubliettes de l’histoire de l’automobile, la seconde vit toujours – sous la marque Renault – et a créé le marché européen des monovolumes.
Libellés :
M
Inscription à :
Articles (Atom)