On n’est plus le même homme après avoir subi, de 63 à 66 Thierry la fronde et en 69 les Galapiats !
Les Galapiats. Je me demande franchement qui a pu les inventer.
Le club des cinq – pardon si vous ne connaissez pas, c’était dans la collection verte, ou rose – revus à la sauce post soixante huitarde – c’est Jean-Loup je crois qui à la fin du feuilleton regarde Marion, qui va retourner au Canada, avec des yeux de hareng saur, pour lui exprimer combien elle va lui manquer -.
Le ridicule ne tuant absolument pas, à la fin, on comprend enfin pourquoi il fallait un cow-boy dans la bande. Bruno, dit Cow-boy, sauve le chef des bandits en le tirant d’un marais – la fagne mangeuse d’hommes ! – avec son lasso.
Il tue encore moins le réalisateur qui a choisi d’utiliser des lieux de tournage tellement connus des téléspectateurs belges (l’abbaye de Villers la Ville, Beersel, Stavelot, les Hautes fagnes) qu’on ne pouvait qu’éclater de rire quand au bout d’une course de 100 mètre l’un ou l’autre héros débouchait 100 ou 150 kilomètres plus loin !
Et enfin, il y avait évidemment une chanson générique. Inoubliable. « Ohé les gars, c’est nous, l’aventure nous attend » ou quelque chose du style.
Du grand art je vous dis !
mercredi 18 juin 2008
mardi 17 juin 2008
Fagne mangeuse d'hommes
Les hautes fagnes sont dangereuses. On s’y perd. On s’enfonce dans leurs tourbières. On s’égare dans les brouillards et les tempêtes de neige. La fagne est une mangeuse d’hommes !
Il y avait bien les vieilles histoires. Celle de la croix des fiancés – de celles qui finissent mal, dans la nuit et dans la neige – de la chapelle Fischbach et de la baraque Michel – et de la cloche qui devait permettre au voyageur égaré de retrouver son chemin -. Mais tout cela datait de bien avant la naissance de mes grands-parents. Nous n’avions pas plus peur de nous perdre en fagne que de rencontrer le loup du chaperon rouge quand nous parcourions les bois ! Il fallait que cela change !
En 1969, le feuilleton « Les galapiats » y contribua. Le mauvais tombe dans les tourbières et ne doit son salut qu’à l’intervention du cow-boy de service. Les tourbières, c’est en effet terrible ! La marée du Mont St Michel, comparée aux tourbières, ce n’est rien du tout. On se fait avaler en moins de deux. En plus, il y a des plantes carnivores ! Ce n’est sans doute pas pour rien. Avec toute la viande de touristes perdus qui s’y trouve…
Vers la même époque aussi, il faut noter la contribution remarquable de l’université de Liège à une plus juste et plus complète connaissance de l’endroit. Un groupe d’étudiant s’est en effet perdu, en hiver. Perdus pour perdus, au lieu de suivre les vallées – vers les villes – ces idiots ont tenté de rejoindre leur point de départ. Ils furent retrouvés, frigorifiés, dans la nuit. La petite histoire racontait qu’ils n’avaient dû leur salut qu’à un étudiant vietnamien qui avait emporté de la viande séchée (gardée à même son corps, prétendait la rue).
Un feuilleton kitsch… une bande d’idiots en balade… et toute la confiance que nous pouvions avoir dans la fagne s’effondrait – pour les plus crédules en tout cas -. Et la légende est tenace.
Mais, au moins, elle a le mérite de garder la plupart des promeneurs sur les sentiers balisés et d’en tenir éloignés les moins téméraires ! Continuez donc à raconter ces terribles histoires. La fagne vous en sera reconnaissante !
Il y avait bien les vieilles histoires. Celle de la croix des fiancés – de celles qui finissent mal, dans la nuit et dans la neige – de la chapelle Fischbach et de la baraque Michel – et de la cloche qui devait permettre au voyageur égaré de retrouver son chemin -. Mais tout cela datait de bien avant la naissance de mes grands-parents. Nous n’avions pas plus peur de nous perdre en fagne que de rencontrer le loup du chaperon rouge quand nous parcourions les bois ! Il fallait que cela change !
En 1969, le feuilleton « Les galapiats » y contribua. Le mauvais tombe dans les tourbières et ne doit son salut qu’à l’intervention du cow-boy de service. Les tourbières, c’est en effet terrible ! La marée du Mont St Michel, comparée aux tourbières, ce n’est rien du tout. On se fait avaler en moins de deux. En plus, il y a des plantes carnivores ! Ce n’est sans doute pas pour rien. Avec toute la viande de touristes perdus qui s’y trouve…
Vers la même époque aussi, il faut noter la contribution remarquable de l’université de Liège à une plus juste et plus complète connaissance de l’endroit. Un groupe d’étudiant s’est en effet perdu, en hiver. Perdus pour perdus, au lieu de suivre les vallées – vers les villes – ces idiots ont tenté de rejoindre leur point de départ. Ils furent retrouvés, frigorifiés, dans la nuit. La petite histoire racontait qu’ils n’avaient dû leur salut qu’à un étudiant vietnamien qui avait emporté de la viande séchée (gardée à même son corps, prétendait la rue).
Un feuilleton kitsch… une bande d’idiots en balade… et toute la confiance que nous pouvions avoir dans la fagne s’effondrait – pour les plus crédules en tout cas -. Et la légende est tenace.
Mais, au moins, elle a le mérite de garder la plupart des promeneurs sur les sentiers balisés et d’en tenir éloignés les moins téméraires ! Continuez donc à raconter ces terribles histoires. La fagne vous en sera reconnaissante !
lundi 16 juin 2008
Elisabeth (Reine)
La mémoire me joue des tours. J’étais persuadé que la reine Elisabeth était morte en 66 ou 67.
Sûr et certain que j’étais alors en troisième primaire, dans la classe de monsieur Vaneste. En haut de l’escalier à gauche, avec la vue sur la cour de récréation. Eh bien non. C’était le 23 novembre 1965. Dans une autre école, celle du quartier des grands prés. Et avec un autre instituteur, monsieur Bragard.
Mais ce qui est sûr, c’est qu’on a découpé une photo, qu’on l’a collée dans notre cahier – un de ces grands cahiers quadrillés je crois, à couverture souple, vert d’eau ; recouvert de papier bleu -. Qu’on a tracé des lignes, sur la photo, comme pour figurer un mortuaire. Que ce devait être au cours de religion. La photo ? Celle de la veille sur son lit de mort. Macabre ? On ne le ferait plus aujourd’hui ? Eh bien, à l’époque, ça se faisait. Et ça ne gênait personne.
Allez-donc me dire pourquoi c’est juste ce souvenir là qui me revient ? Celui d’une reine que nous ne connaissions pas, sauf par les dessins de nos livres d’histoire, tout pleins encore de l’exaltation de la figure du roi Albert - 1er évidemment ! -. Sans doute parce que, en ces cinquante années qui viennent de passer – en coup de vent – c’est bien la seule reine qui soit morte. Des rois ? Il y en a eu deux (Baudouin et Léopold). Des papes ? J’en ai vu une flopée : j’ai juste raté Pie XII d’une semaine ! Et puis Jean XXIII, Paul VI, Jean Paul I et II. C’est dire si les morts de papes, ça me connaît !
Mais, pour en revenir à Elisabeth, ce qui me réjouit, c’est qu’on a oublié sa guerre ! Alors qu’elle nous était présentée comme la seule guerrière vivante – mortes les Gabrielle Petit, Edith Cavell et autres Mata Hari ; ignorées de tous les résistantes, vivantes, de la seconde guerre mondiale -. Et qu’on ne retient plus d’elle que son amour de la musique. Bel héritage finalement… vous ne trouvez pas ?
Sûr et certain que j’étais alors en troisième primaire, dans la classe de monsieur Vaneste. En haut de l’escalier à gauche, avec la vue sur la cour de récréation. Eh bien non. C’était le 23 novembre 1965. Dans une autre école, celle du quartier des grands prés. Et avec un autre instituteur, monsieur Bragard.
Mais ce qui est sûr, c’est qu’on a découpé une photo, qu’on l’a collée dans notre cahier – un de ces grands cahiers quadrillés je crois, à couverture souple, vert d’eau ; recouvert de papier bleu -. Qu’on a tracé des lignes, sur la photo, comme pour figurer un mortuaire. Que ce devait être au cours de religion. La photo ? Celle de la veille sur son lit de mort. Macabre ? On ne le ferait plus aujourd’hui ? Eh bien, à l’époque, ça se faisait. Et ça ne gênait personne.
Allez-donc me dire pourquoi c’est juste ce souvenir là qui me revient ? Celui d’une reine que nous ne connaissions pas, sauf par les dessins de nos livres d’histoire, tout pleins encore de l’exaltation de la figure du roi Albert - 1er évidemment ! -. Sans doute parce que, en ces cinquante années qui viennent de passer – en coup de vent – c’est bien la seule reine qui soit morte. Des rois ? Il y en a eu deux (Baudouin et Léopold). Des papes ? J’en ai vu une flopée : j’ai juste raté Pie XII d’une semaine ! Et puis Jean XXIII, Paul VI, Jean Paul I et II. C’est dire si les morts de papes, ça me connaît !
Mais, pour en revenir à Elisabeth, ce qui me réjouit, c’est qu’on a oublié sa guerre ! Alors qu’elle nous était présentée comme la seule guerrière vivante – mortes les Gabrielle Petit, Edith Cavell et autres Mata Hari ; ignorées de tous les résistantes, vivantes, de la seconde guerre mondiale -. Et qu’on ne retient plus d’elle que son amour de la musique. Bel héritage finalement… vous ne trouvez pas ?
dimanche 15 juin 2008
Dinitrol
Dinitrol, Rutex, simoniser… et quand ça ne suffisait pas, le mastic, ou pire, changer le plancher. La rouille était la hantise de l’automobiliste.
A peine sa voiture achetée, le propriétaire filait au garage pour faire traiter le châssis. Il y retournait tous les deux ou trois ans pour un traitement de fond, un nettoyage, des injections.
Mais, peine perdue, au bout du compte, la rouille venait quand même. S’attaquait au châssis. Rongeait le plancher, la carrosserie. Par temps de pluie, on roulait les pieds dans l’eau. Et quand on y regardait bien, on pouvait voir la route défiler sous soi… Les garde-boue se faisaient la malle. Les plus petits trous étaient soigneusement traités, au mastic. Les plus gros se couvraient d’autocollants : Standard champion ! Cercle royal mandoliniste. Malmundaria. Un tigre Esso. Et d’autres encore. Plus la voiture pourissait, plus elle se couvrait d’illustrations.
Jusqu’au jour où le contrôle technique prononçait le verdict définitif. L’engin était bon pour la casse !
La rouille, c’était la peste. C’était le cancer. Et si certains y survivaient, aucun n’y échappait.
A peine sa voiture achetée, le propriétaire filait au garage pour faire traiter le châssis. Il y retournait tous les deux ou trois ans pour un traitement de fond, un nettoyage, des injections.
Mais, peine perdue, au bout du compte, la rouille venait quand même. S’attaquait au châssis. Rongeait le plancher, la carrosserie. Par temps de pluie, on roulait les pieds dans l’eau. Et quand on y regardait bien, on pouvait voir la route défiler sous soi… Les garde-boue se faisaient la malle. Les plus petits trous étaient soigneusement traités, au mastic. Les plus gros se couvraient d’autocollants : Standard champion ! Cercle royal mandoliniste. Malmundaria. Un tigre Esso. Et d’autres encore. Plus la voiture pourissait, plus elle se couvrait d’illustrations.
Jusqu’au jour où le contrôle technique prononçait le verdict définitif. L’engin était bon pour la casse !
La rouille, c’était la peste. C’était le cancer. Et si certains y survivaient, aucun n’y échappait.
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samedi 14 juin 2008
Claudine (Merckx)
Claudine faisait les frites pour Eddy avec de la graisse Rési !
Claudine qui ? Mais Claudine Merckx voyons ! Le 4ème personnage de l’Etat – juste après le roi (Baudouin), la reine (Fabiola) et Eddy (Merckx) -. Claudine Merckx faisait donc bien de la publicité pour de la graisse à frites.
Imagine-t-on aujourd’hui, la reine Paola dans une pub, qui annoncerait qu’elle lave les caleçons d’Albert avec Dash ? Ou Carla (Bruni) assurant que les assiettes de Nicolas (Sarkozy) sont plus brillantes avec Dreft ? Barbara (Bush) certifiant que George (W) exige que les sols de la Maison Blanche soient nettoyés avec Monsieur Propre ? Angelina (Jolie) prétendre que son Brad (Pitt) ne se torche qu’avec du papier WC Lotus ?
C’est que nos héros étaient aussi nos familiers. Qui ne vivaient pas vraiment différemment de nous. Mangeaient les mêmes choses. Roulaient dans (presque) les mêmes voitures. Avaient les mêmes activités. Qu’il n’était pas impensable de les croiser dans la rue, ou chez le boucher. Que de suggérer même qu’ils pourraient avoir besoin de gardes du corps vous aurait mené tout droit à l’asile. Ils n’avaient pas pour seule gloire de nous exhiber dans les journaux à scandales, leurs amours aussi tumultueuses que passagères et leur luxe insensé !
Mais maintenant, j’ai des doutes : ne me dites pas que vous ne connaissez pas Eddy Merckx !
Claudine qui ? Mais Claudine Merckx voyons ! Le 4ème personnage de l’Etat – juste après le roi (Baudouin), la reine (Fabiola) et Eddy (Merckx) -. Claudine Merckx faisait donc bien de la publicité pour de la graisse à frites.
Imagine-t-on aujourd’hui, la reine Paola dans une pub, qui annoncerait qu’elle lave les caleçons d’Albert avec Dash ? Ou Carla (Bruni) assurant que les assiettes de Nicolas (Sarkozy) sont plus brillantes avec Dreft ? Barbara (Bush) certifiant que George (W) exige que les sols de la Maison Blanche soient nettoyés avec Monsieur Propre ? Angelina (Jolie) prétendre que son Brad (Pitt) ne se torche qu’avec du papier WC Lotus ?
C’est que nos héros étaient aussi nos familiers. Qui ne vivaient pas vraiment différemment de nous. Mangeaient les mêmes choses. Roulaient dans (presque) les mêmes voitures. Avaient les mêmes activités. Qu’il n’était pas impensable de les croiser dans la rue, ou chez le boucher. Que de suggérer même qu’ils pourraient avoir besoin de gardes du corps vous aurait mené tout droit à l’asile. Ils n’avaient pas pour seule gloire de nous exhiber dans les journaux à scandales, leurs amours aussi tumultueuses que passagères et leur luxe insensé !
Mais maintenant, j’ai des doutes : ne me dites pas que vous ne connaissez pas Eddy Merckx !
vendredi 13 juin 2008
Bonnes soeurs
La sœur Marie-Bernard nous donnait cours de religion. Avec elle vivaient une ou deux autres bonnes-sœur.
Les bonnes sœurs. On disait aussi qu’on allait chez les Chères sœurs. Qui avaient parfois un (ou deux) prénom(s) – mais de nom, jamais -. Qui n’était pas le leur évidemment, mais celui dont on les avait affublées quand elles avaient quitté la vie civile.
Quand j’étais vraiment gamin, certaines portaient encore la cornette. A croire qu’elles voulaient s’envoler. Ou paraître moins sévères qu’elles ne l’étaient.
Sœur Sourire chantait Dominique (nique nique !) et cartonnait au hit-parade.
Au collège, il parait qu’elles étaient encore présentes. Qu’elles habitaient de l’autre côté de la cour. Qu’elles travaillaient un peu dans la cuisine. Si discrètes, si invisibles, qu’on aurait pu les prendre pour des elfes de maison.
Elles semblent avoir disparu. S’être dissoutes dans l’air du temps en même temps qu’elles quittaient leur habit.
Les bonnes sœurs. On disait aussi qu’on allait chez les Chères sœurs. Qui avaient parfois un (ou deux) prénom(s) – mais de nom, jamais -. Qui n’était pas le leur évidemment, mais celui dont on les avait affublées quand elles avaient quitté la vie civile.
Quand j’étais vraiment gamin, certaines portaient encore la cornette. A croire qu’elles voulaient s’envoler. Ou paraître moins sévères qu’elles ne l’étaient.
Sœur Sourire chantait Dominique (nique nique !) et cartonnait au hit-parade.
Au collège, il parait qu’elles étaient encore présentes. Qu’elles habitaient de l’autre côté de la cour. Qu’elles travaillaient un peu dans la cuisine. Si discrètes, si invisibles, qu’on aurait pu les prendre pour des elfes de maison.
Elles semblent avoir disparu. S’être dissoutes dans l’air du temps en même temps qu’elles quittaient leur habit.
jeudi 12 juin 2008
Aufray (Hugues)
Inoxydable ! Hugues Aufray est inoxydable !
Son premier disque date de 59. Avant ça, c’est sûr, je ne l’aurais pas écouté !
Connu ? On peut difficilement l’être plus. Même mes parents – qui n’en avaient pas vingt - avaient un disque de lui : Stewball sur une face, Céline sur l’autre. A moins que ce ne soit l’inverse puisqu’il y avait bien une face A et une face B sur les vinyls.
Mais - comme d’autres chez les scouts - c’est au patro que j’en ai entendu d’autres. Santiano par exemple, et Stewball à nouveau. Et à s’en casser les oreilles. A en avoir marre… et pourtant, on continuait. Des paroles, une histoire, qui coulent de source. Une mélodie facile à caser dans l’oreille et dans la bouche. Ce sont plutôt de ces chansons que l’on chante que de celles qu’on écoute ! A la veillée, dans le bus ou le car, en marchant.
Et la voix d’Hugues Aufray a quelque chose d’étrange. Qui pourrait la rendre rebutante. A moins qu’elle ne soit seulement de son époque. Ce fond de vibrato. Ce son un peu nasillard. Dans son genre, elle me fait penser à celle de Christophe (Aline … pour qu’elle revienne !). Pas identique, pas du tout, mais décalées toutes les deux. Hors format.
Son premier disque date de 59. Avant ça, c’est sûr, je ne l’aurais pas écouté !
Connu ? On peut difficilement l’être plus. Même mes parents – qui n’en avaient pas vingt - avaient un disque de lui : Stewball sur une face, Céline sur l’autre. A moins que ce ne soit l’inverse puisqu’il y avait bien une face A et une face B sur les vinyls.
Mais - comme d’autres chez les scouts - c’est au patro que j’en ai entendu d’autres. Santiano par exemple, et Stewball à nouveau. Et à s’en casser les oreilles. A en avoir marre… et pourtant, on continuait. Des paroles, une histoire, qui coulent de source. Une mélodie facile à caser dans l’oreille et dans la bouche. Ce sont plutôt de ces chansons que l’on chante que de celles qu’on écoute ! A la veillée, dans le bus ou le car, en marchant.
Et la voix d’Hugues Aufray a quelque chose d’étrange. Qui pourrait la rendre rebutante. A moins qu’elle ne soit seulement de son époque. Ce fond de vibrato. Ce son un peu nasillard. Dans son genre, elle me fait penser à celle de Christophe (Aline … pour qu’elle revienne !). Pas identique, pas du tout, mais décalées toutes les deux. Hors format.
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