Du temps de la télévision en direct, je regretterai toujours les interludes.
Les programmes ayant régulièrement quelques minutes de retard, la speakerine - une autre espèce disparue - nous annonçait, avec un sourire à désarmer un skin-head, qu'il nous faudrait encore un peu patienter.
Et, sur fond de musique classique, on avait droit à des minutes de ruisseau glougloutant, de feuilles d'arbre agitées par la brise, ou à la version originale non sous-titrée de l'aquarium du restaurant chinois qui fascine encore nos enfants... Et les poissons n'étaient rouges que dans nos esprits, puisque la TV (pas télé), elle, était en noir et blanc.
L'interlude ne pouvait être interrompue que par une chose: la speakerine nous annonçant qu'il nous faudrait ... encore un peu patienter...
On savait prendre son temps à l'époque.
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