Soudain, il y avait devant nous la digue… et derrière la digue, la mer !
La mer était si loin alors.
Mais, même proche, il restait la digue à franchir.
Il y avait depuis longtemps quelque chose dans l’air. Une tension. De l’iode peut être. Ou bien une mouette. Une nature particulière du vent. A pied ou en voiture, la digue était comme une page à tourner. Que caractère par caractère on déchiffre et qui subitement révèle le mystère du récit.
La mer était subitement là, et l’histoire faisait disparaître le livre qui la retenait. La digue, on était dessus mais on ne la voyait plus, on ne vivait plus que la mer, le vent, l’iode, le ciel…
Même la dune n’aura jamais sa rigueur à contenir notre patience.
La digue est à la mer ce que le suspense est au récit.
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