lundi 14 janvier 2008

Livre

Livre rimait alors avec lecteur.

Avant toutes ces émissions littéraires et l’omniprésence des auteurs à succès, il y avait le livre. Peu m’importait que son auteur soit artiste ou artisan. Que sa vie fut passionante ou quelconque. Qu’il soit laid ou beau.
Il y avait le livre, le lecteur et le temps qu’ils se consacraient l’un à l’autre.
Pas d’auteurs obligatoires à la maison, pas plus que de livres interdits. Zola et la bible m’ont donné autant de plaisir l’un que l’autre.
J’en reste persuadé, les livres sont comme des enfants que leurs parents, les auteurs, devraient laisser vivre leur vie. Et ne pas tenter de justifier chacun de leurs actes et virgules.
Je n’aime pas les auteurs. Les livres me suffisent.

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