Tous les 45 tours récents étaient présents dans le juke-box de la piscine.
Dans les cafés d’alors, il n’y avait pas de musique de fond. Pas de radio, pas de télévision allumée en permanence.
Alors parfois, quelqu’un se dirigeait vers le juke-box. Enfournait quelques pièces. Sélectionnait ses morceaux. Et retournait à sa place.
Pour nous les gosses, ce n’était pas tant la musique qui nous attirait que la précision de la mécanique qui se mettait en route. Un bras prélevait le 45 tours, le posait sur le tourne disque dans le bon sens (eh oui, un 45 tours, comme un 33, avait deux faces) et la musique commençait. A la fin du morceau, le disque était rangé à sa place et le suivant le remplaçait.
Pas besoin de Wurlitzer somptueux, n’importe quel juke-box était comme un miracle de technologie, comme apporté là par quelque civilisation extra-terrestre.
Quant aux morceaux. Je ne me souviens que de variété française. Sirupeuse à souhait … « Pour un petit tour, au petit jour, entre tes draps… pour un petit tour, au petit jour, entre tes bras… la, la, la, lala, la lalala… » Ou plus animée « Si j’avais un marteau… » … Que de toute manière nous n’entendrions jamais à la maison.
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