Au moins une fois l’an, les meules de foin poussaient dans les prairies.
Trois perches dressées, comme pour une tente d’indien. Le foin séchait sur les meules. Sortes de champignons qui émergeaient de temps en temps sur les prairies. Avec la mécanisation, elles ont disparu, et le foin en vrac a laissé sa place au foin en balles.
Reste-t-il encore l’un ou l’autre fermier qui résisterait à la nouvelle mode ? Si c’est le cas, ils sont tellement rares que je peux facilement compter celles que j’ai vues « récemment ».
Une fois, peut-être deux mais pas plus, dans ma rue. Un ridicule bout de prairie agrémenté de deux arbres, obstacle rédhibitoire à la mécanisation. J'y ai bien vu quelques meules, entre 91 et aujourd’hui… mais plutôt du côté de 91.
Une autre fois encore, plus récemment, sur un bout de prairie particulièrement enclavé, du côté de Roeselare. C’était il y a au moins 4 ou 5 ans… et je n’ai pas eu l’occasion de mener une nouvelle expédition anthropologique dans ce coin.
Une dernière fois enfin, il y a un an ou deux, aux Pays Bas, du côté de Valkenswaard, au sud d’Eindhoven…
N’oubliez donc pas, la prochaine fois que vous voyez une meule de foin. Arrêtez-vous. Prenez-la en photo. Retournez-y éventuellement avec vos enfants ou vos petits enfants. Prévenez la presse et la télévision. Arrêtez les voitures et ouvrez un blog !
S’il n’est pas déjà trop tard, il est vraiment grand temps !
samedi 8 mars 2008
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