mercredi 2 avril 2008

Lait

Le camion de la laiterie passait chaque jour et vidait les bidons. Le lait prenait le camion pour faire cette centaine de mètres à vol d’oiseau jusqu’à la laiterie.

Au bord de la route, tous les matins, les fermiers – et les fermières – disposaient leurs bidons de lait.
Il y avait donc la ferme d’un côté, avec ses vaches, son fermier et sa fermière, la traite, manuelle encore dans pas mal d’endroits. De l’autre la laiterie. Machines, eau, chaleur et propreté. A peine peuplée d’hommes. Juste des machines et du lait. Entre les deux, ce trottoir de la route de Falize. Ces bidons de lait.
La modernité est passée par là évidemment. Plus de traite à la main. Plus de bidons sur le trottoir. Plus de bidons tout simplement.

Aucun commentaire: