lundi 22 septembre 2008

Truite

Le poisson, vous l’avouerez, est meilleur quand il est frais ! Nous allions donc acheter nos truites à la pêcherie, de l’autre côté de la ville.

Manger une truite devenait tout un rituel, qui commençait bien avant le repas.
La décision prise par ma mère, il fallait prendre son vélo, et rouler quelques kilomètres dans la vallée. En amont toujours, au pied des collines de Géromont, dans un vallon se trouvait la pêcherie. La commande faite, le propriétaire s’éloignait vers les viviers, un seau à la main. Il en revenait porteur de sa récolte qu’il exécutait devant nous. Quelques belles truites arc-en-ciel qui finiraient bientôt dans notre assiette.
Et de retour à la maison – quelques kilomètres en descente plus loin - il serait encore temps de continuer la leçon de choses : parcourir du doigt les peau couverte de mucus… sentir la râpe des dents et de la langue… palper la chair ferme et jauger de la souplesse de l’animal…
Au bout du compte, la dégustation n’était qu’accessoire. Tant tout ce qui précède était passionnant et exceptionnel !

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