Il drache... la drache nationale...
Il drache, dit-on. La drache nationale, dit-on aussi lorsque, traditionnellement, le défilé du 21 juillet est arrosé. Qu'est-ce qu'il a donc pris au Larousse d'écrire: "régional". Quoi de plus national en effet que la drache.
Quand il n'y aura plus rien de national en Belgique, qu'elle aura disparu, il nous resterait au moins cela.
La drache, c'est la pluie avec un nom qui mériterait d'être celui d'une divinité celtique (c'est dailleurs celui du dragon en allemand). Et encore, la drache, ce n'est pas la pluie, ni l'averse, ni le crachin. Pas l'orage, ni l'ondée. Non, la drache c'est... la drache! C'est mouillé, jusqu'aux os. Ou bien ça dure à n'en pas finir. Et ça vient toujours au plus mauvais moment.
Il est à se demander d'ailleurs comment les autres peuples (les parisiens, bretons, lorrains et autres sudistes) peuvent se passer dans leur français d'un mot aussi indispensable. Tellement irremplaçable que non seulement les nordistes mais aussi nos cousins les congolais ont choisi de le partager avec nous.
Non, la drache, ce n'est pas un phénomène météorologique... C'est bien plus que ça! A se demander si ça ne serait pas un peu politique!
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1 commentaire:
Dat zeggen wij ook: drasje
onpers ww, verv: drasjt - drasjte - gedrasjt
1. Regenen. [>Belgisch Fr. drache]
't Ës weer ës goed âân 't drasje - Ier in Bëllege kunde naa toch nooët ni boïjte kommen, ë! = Het regent weeral maar eens goed - In België kan je haast nooit buitenkomen, hoor!
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