Le 1er de l'an, on regarde à la télévision le concours de saut à ski de Garmisch Partenkirchen.
Quand j'étais gamin, le nouvel an était presque un jour comme les autres. Ce n'est que bien plus tard que j'ai constaté la montée de la mode du réveillon. Celui de Noël nous suffisait.
Mais ce que nous n'aurions manqué pour rien au monde, et qui faisait toute l'originalité de cette journée, c'était, après le rituel un peu stupide de la bénédiction urbi et orbi, tout le temps passé à regarder le concours à ski de Garmisch Partenkirchen.
D'abord, rester devant la TV à ne rien foutre, alors que nous aurions pu jouer dehors. Ensuite, le plaisir de prononcer ce nom bizarre, et de pouvoir raconter à l'école qu'on avait vu tout le concours de saut à ski de Garmisch Partenkirchen. Enfin, la magie de ces corps suspendus nulle part entre ciel et terre, silencieux et comme immobiles.
vendredi 23 novembre 2007
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