mardi 27 novembre 2007

Luc Varenne

On regardait la TV et on écoutait la radio quand Luc Varenne commentait.

Je n'ai jamais été grand amateur des (retransmissions de) compétitions sportives et je ne comprends toujours rien aux règles les plus tordues du football.
Mais quand par hasard le même événement était retransmis à la fois par la TV et par la radio... et que, par hasard, Luc Varenne faisait le commentaire, il vallait la peine de prendre un peu de temps pour profiter du boniment.
Avec lui, le foot, qui m'ennuyait, en devenait passionnant; le cyclisme devenait un drame antique. Ou bien, le foot comme le cyclisme me restaient-ils indifférents? Ce qui était touchant c'était d'entendre un adulte déborder d'émotion, passer par toutes les couleurs des sentiments, du déséspoir à la joie folle, à la vue d'un simple ballon disputé par 22 idiots.
Dans ma mémoire, il doit faire partie des quatre ou cinq conteurs d'histoire les plus brillants que j'aie entendu.

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