Pour le saut en hauteur, nous pratiquions le saut ventral.
L’alternative, bien moins efficace était le saut en ciseau. Donc, en compétition, personne n’aurait pensé sauter autrement. Et ils franchissaient encore 2 mètres 33 en 1977 avec cette technique.
Quel ne fut donc pas notre étonnement quand un jour - aux jeux olympiques de 1968 - un certain Fosbury au moment d’arriver à la latte, se retourne et saute en arrière. Comique. Mais redoutablement efficace. En quelques années, le saut ventral avait disparu des concours.
Et pourtant, il avait un certain charme et bien de l'élégance. La course vers le sautoir: l'obstacle en ligne de mire. La première jambe qui s'élance. Le corps qui roule autour de la barre. Le nez, les yeux qui la tutoient. La deuxième jambe qui suit, qui passe, ou ne passe pas. La chute sur le matelas et la latte qui tiendra, ne tiendra pas !
vendredi 14 mars 2008
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