L’expression « An 2000 » s’utilise seulement au futur, en relation avec un progrès technique non vérifiable (« En l’an 2000, les voitures voleront ») et soi-disant idéal (« En l’an 2000, on ne mangera plus que des pilules »).
Bien peu des prévisions que j’ai entendues ou formulées se sont réalisées dans les délais impartis (le GSM)… et les représentations qui en étaient faites semblent aujourd’hui presque aussi datées que celles de Jules Verne ou de Melies concernant la conquête spatiale.
L’an 2000, c’était loin. Si loin. Tous les rêves et les fantasmes étaient permis. Toutes les inventions.
L’an 2000, c’était notre « 2001, Odyssée de l’espace ». Mais un monde idéalisé. Toujours. Le changement. Le changement technique allait toujours dans le bon sens. La médecine, que nous voyions avancer à grands pas, nous guérissait de tous les maux. Les transports ? Illimités. On en était déjà à habiter la lune et la planète mars. Les communications ? Le téléphone dans la montre bracelet était sûr.
Et les voix discordantes du Club de Rome ne sont venues que plus tard. Et n’ont jamais eu beaucoup d’écho. La pollution. La technique qui rongeait la terre comme un cancer. Tout cela aurait fait tache sur une image bien trop brillante pour être gâchée par de si futiles détails. Oui, c’était vrai, il y avait des problèmes. Mais… en l’an 2000, tout cela aurait trouvé une solution !
Étions-nous frappés de myopie ? Faites donc le test vous-même.
En l’an 2050, la montée des eaux, due au réchauffement climatique, pourrait mettre en danger des zones entières en Flandre et aux Pays-Bas… Ou bien. Les filles qui naissent aujourd’hui vivront le passage du siècle suivant, au-delà de 2100 !
Ces idées ne sont pas vraiment le problème… Le seul problème c’est la date. Qui d’entre nous pourrait donc se projeter 20, 50 et même 100 ans en avant… alors qu’en même temps nous nous demandons ce que nous pourrons bien préparer ce soir pour le souper ?
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