Avant la direction assistée, le volant se tournait à l’huile de bras… et les manœuvres de parking faisaient des biceps de camionneur.
Direction assistée, freinage assisté, boite automatique, lève glace électrique, ouvre coffre électrique il ne faut plus grand effort physique pour conduire une voiture. Ce n’est que le moteur arrêté que les utilisateurs s’en rendent parfois compte… se disant que quelque chose doit être en panne !
Et quand on apprenait à conduire, c’était la première difficulté : s’habituer à s’accrocher au volant – des deux mains – pour maintenir la voiture dans la bonne direction, lui faire prendre les virages élégamment. Supplice surtout, lors des manœuvres de parking. Lorsqu’il fallait, de manière répétée, braquer, contrebraquer, braquer encore, et contrebraquer à nouveau… Et si le corps était bien face au volant, cela pourrait encore aller… mais non, la plupart des véhicules n’avaient pas de rétroviseur droit… Il fallait donc se tourner pour voir en arrière… Et tirer quand même. Et tourner, et retourner quand même.
Dur, lourd. Mais on s’y faisait. Et au bout de quelques mois, on ne s’en rendait plus compte. On imaginait difficilement que cela pût être autrement.
jeudi 17 avril 2008
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