La route nationale est bordée d'arbres.
National n'était alors pas rangé aux côtés de régional, régionalisme, nationalisme, séparatisme. Il était encore moins question de front.
La nationale, c'est le souvenir de trajets confondus dans ma mémoire, mais dont les images restent inoubliables alors qu'à gauche et à droite défilent les arbres qui bordent la route. Une bande dans chaque sens. Et pas de bouchons évidemment.
C'était la route pour aller chez le médecin, à la piscine, à la mer. La route des excursions. Tout était loin.
Les autoroutes n'auront jamais leur magie. L'éclairage généralisé y a supprimé la nuit, qui plongeait dans le mystère total l'aller ou le retour. Parfois les deux.
Le trafic actuel leur a ajouté des bandes de circulation. Et l'on a sacrifié la plupart des allées arborées à la vitesse.
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