Le siège en osier grince...
Peu avant Utrecht, au bord de l'autoroute, des bottes d'osier. Des montagnes d'osier s'empilent. Pas grande trace d'osier dans ma maison par contre. En tout cas bien moins que dans le monde que j'ai connu jadis.
A la maison, il y avait les mannes en osier. La grande, les petites. Bonnes pour tout. Le linge, les jouets.
Et il y avait les fauteuils bien entendu. Que je sens encore, si souples. On se tordait à gauche et à droite, et ils suivaient. Pas comme une chaise en bois. Pas trop solides non plus, au fil du temps et avec cette gymnastique que nous leur infligions. Je sens encore à l'extrémité de mes doigs, une extrémité biseautée, échappée, bientôt détachée. Ailleurs, un bout de clou.
En osier aussi le fesse-tapis... Une sorte de longue raquette. Au moins une fois l'an, nos rares tapis étaient pendus au fil à linge et y recevaient une correction de tous les diables pour leur faire cracher la poussière.
Mais de l'osier, étrange, je n'arrive pas à me remémorer l'odeur, ou si peu. Juste le bruit, et la souplesse.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire